Nous voilà en 2019

En principe, on doit partir dans 3,5 ans.

En principe, on devrait déjà avoir 6600€ sur les 50k€ nécessaires à notre voyage.

En pratique, on doit 2000€ à ma sœur. L’année 2018 a été rouge en terme de pognon. Plusieurs raisons, le remboursement de notre emprunt coûte plus cher que la location de notre maison, environ 450€ de plus. Clem bosse à 80% depuis la naissance d’Arsène, environ 150€ de perte de revenu mensuel. Le prix de la crèche est passé de 300€ à 600€ car nos revenus ont significativement augmenté entre 2015 et 2016. Et on a eu la bonne idée de faire des travaux. Résultat, aujourd’hui on est dans le rouge jusqu’au cou. Pour le moment, on se maintient à la surface grâce au prêt de ma sœur, par contre en principe on doit encore recevoir une facture du plombier de 2500€, et je sais pas du tout comment je la paierais quand elle arrivera. Nos travaux ne sont pas finis en plus, il reste encore des broutilles à faire, telles qu’une porte entre le garage et l’entrée, un sol dans les toilettes et refaire tout notre jardin qui est franchement pas terrible. Je me plains, mais je sais que notre situation est plus enviable que celle de nombreux français. Du coup, en ce moment, je me dis que la seule chose qui pourrait financer notre voyage c’est la vente de la maison. Et encore, il faudrait une grosse plus-value qui est pour le moment plus qu’hypothétique.

Heureusement, on a encore un peu de temps pour redresser la barre. Et puis, j’ai été augmenté de 200€ net par mois. Clem va sans doute changer de travail cette année, on croise les doigts pour que le changement de salaire soit significatif et nous permette de respirer enfin. Je n’espère même pas mettre de l’argent de côté pour notre voyage, j’espère juste pouvoir souffler un peu. Et puis, une bonne nouvelle dans tout cela, 2018 nous a permis de confirmer que nous aimons voyager à vélo. Après nos vacances au bord de la Loire, nous n’espérons qu’une chose, repartir dés que possible. Pour notre projet cela concrétise notre envie de le faire à vélo. Je réalise bien que ce serait un sacré challenge, mais aussi un beau défi (et beaucoup moins cher!). Conscients qu’on ne peut pas faire un an à vélo en Afrique (trop de complication au niveau du logement – même si c’est faisable, je ne pense pas qu’on ait les reins assez solides). On pourrait en faire une partie à vélo en Europe, et l’autre en sac-à-dos en Afrique (et en train en Afrique !).

L’année 2019 se présente bien, mais j’ai hâte de ne plus serrer les fesses à chaque fin de mois.

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