Un nouveau grand pas en avant vers le départ !
Mon congé sabbatique n’ayant pas été accepté, je n’avais pas d’autres choix que de démissionner de mon poste. C’est le problème des entreprises de petites tailles, accéder à ce genre de demandes est plus complexe. Mon directeur a accusé réception de ma démission avec bienveillance et en espérant que je pourrais revenir à mon retour.
J’arrête de travailler le 31 mai. Cela me laissera du temps pour finaliser le déménagement et la préparation des vélos.
Nous avançons doucement, mais petit à petit nous réduisons la to-do list.
Je suis partagé entre excitation et appréhension. La guerre en Ukraine ne facilite pas les choses. J’ai du mal à réaliser que ce projet va enfin aboutir. Il nous reste plus qu’un seul obstacle, et pas des moindres : trouver un locataire pour occuper notre maison pendant notre absence…
La maîtresse de Maxine a demandé à Clem aujourd’hui que Maxine donne des nouvelles à ses copains de classe pendant l’année. Ça fait partie des choses qu’on voulait faire, mais c’est encore mieux que ce soit la maîtresse qui en fasse la demande. J’espère juste que ça intéressera les enfants d’avoir des nouvelles de leur copine qui voyage tout le temps. Je me souviens d’un fil twitter dans lequel un ado racontait qu’un de ses camarades de classe parti faire le tour du monde en 5ème avait fini par saouler toute sa classe à force d’envoyer des photos de lui dans des endroits paradisiaques alors qu’eux restaient dans le froid de la métropole.
Je suis content, le blog avance bien et commence à ressembler à ce que j’avais en tête. Il nous manque la page Facebook et la page Instagram. J’ai commencé à alimenter ma chaîne Youtube avec les vidéos à vélo. Bref, ça prend forme !
La guerre en Ukraine fait froid dans le dos. Nous nous demandons souvent si nous devrions annuler ou reporter notre voyage. Mais comme pour le Covid, si on attend que la situation soit meilleure, on ne partira jamais. Il y aura toujours des risques qui planeront au-dessus de nos vélos. Et nos vies sont bien moins en danger que celles de millions de personnes en Ukraine ou de celles vivant près d’une frontière Russe…