
Jour 363 / 26 juin 2023
Réveil à 6h30, alors que Clem et moi nous sommes couchés à minuit pour finir l’écriture et la mise en ligne du dernier article de blog. Ça pique un peu.
Nous remercions chaleureusement nos hôtes, Tracy et son mari. Un accueil 4 étoiles dont nous nous souviendrons. Toutes ces rencontres tout au long de l’année ont jalonné le voyage. Il n’y a jamais eu de mauvaises surprises et beaucoup d’agréables soirées. J’espère que nous reverrons certaines de ces personnes pour leur rendre leur belle hospitalité.
Nous partons à 8h10, ça risque d’être un peu juste pour le train de 9h15, mais heureusement notre billet permet de le rater et de pouvoir prendre le prochain. Nous roulons le long de l’eau, à l’ombre de grands arbres. Certains ont une envergure impressionnante, d’autres ressemblent à d’immenses parapluies. La verdure donne le sourire et est la bienvenue car le soleil chauffe déjà le mercure à plus de 20 degrés. Nous ne sommes pas les seuls à pédaler ce matin. Nous croisons énormément de cyclistes. Certains nous adressent des pouces, d’autres quelques questions au détour d’un feu tricolore. L’Allemagne est un pays de contrastes, d’un côté il y a tous ces gros SUV et autres berlines aux moteurs qui ronflent bruyamment, et de l’autre des cyclistes dans tous les sens.
Nous arrivons à la gare à 9h30. Une marque de kiwi fait une promotion de ses produits et distribue des kiwis jaunes. Parfait !

Nous embarquons dans notre premier train, pour Brême. Pas de souci pour monter même s’il y a toujours un peu de stress. Il y a beaucoup de monde sur le quai. Je ne comprends pas pourquoi des voyageurs sans vélo s’entêtent à vouloir monter dans le train à la même porte que la douzaine de cyclistes présents. Nous ne trouvons pas de place ensemble, les enfants préfèrent s’asseoir sur un porte-bagages plutôt qu’à côté d’étrangers. Les nombreuses personnes qui occupent deux places nous surprennent. Leur valise est-elle si douillette et délicate qu’elle doit s’asseoir sur une place ?
Nous arrivons à Brême, pour changer de quai, galère ! L’ascenseur pour descendre ok, mais pour remonter sur l’autre quai, il est en panne. Punaise ! Pas le choix, nous enlevons les sacoches et faisons des aller-retours pour tout amener sur le quai. Le deuxième train entre en gare. Un peu moins de bazar pour monter et nous trouvons une banquette. Pas de clim dans ce train, et combinée à notre réveil matinal, la chaleur nous assomme.
A Osnabrück, encore un changement de train. Il faut faire vite. Petite frayeur car le quai annoncé sur le billet ne dispose pas d’un ascenseur en état de marche mais finalement le train part d’un autre quai. Le grand wagon vélo semble blindé, et d’autres portes ont un sigle vélo. Nous nous séparons. Clem et moi passons les presque deux heures du trajet à côté de nos vélos pour s’assurer de ne pas déranger. Les enfants se sont trouvé une place et écoutent leurs histoires dans le calme. Un cyclo-voyageur allemand parlant français nous tient compagnie. La descente sur le quai à Duisburg est un peu stressante mais finalement nous gérons cela. Nous sommes devenus des maîtres en gestion de train-vélo. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes déjà sur le bon quai ! Il est 15h40. Et nous enchaînons les trains depuis 10h15 ce matin. Il est temps de se restaurer. Nous trouvons des nuggets et des frites (pas par terre hein, nous les achetons).
Le dernier train est superbe. De la clim, des places vélo accessibles, et de la place pour nous 4. Le trajet dure 2h. Les enfants écoutent encore un peu d’histoires puis activité manuelle pour Arsène et écriture d’une carte pour Maxine. Le paysage nous est familier. Nous retrouvons le Rhin que nous avons tant aimé suivre l’été dernier.
A Coblence, un petit encas et nous pédalons ! Il est 19h30, et nous voulons bivouaquer au bord de la Moselle. Après cette journée de train, cela fait beaucoup de bien de se dégourdir les jambes. C’est un plaisir de retrouver ce fleuve à côté duquel nous vivions il y a 10 ans quand nous travaillions au Luxembourg. Les enfants pédalent de bon cœur malgré l’heure tardive. Après 7 km, nous trouvons une grande plaine pas trop proche de la ville ou de la grosse route passante pour planter la tente. C’est agréable de faire de nouveau du bivouac, cela nous change des shelters danois !
Jour 364 / 27 juin 2023
Réveillés à 7h15, nous quittons notre bivouac à 9h15. En échangeant avec des cyclos via Instagram, ils nous préviennent que les spots bivouacs sont très rares dans la région. Nous nous préparons donc mentalement à la vue des énormes campings à payer pour planter notre tente, même si nous préférerions éviter.
Les enfants sont en forme et c’est détaché qu’ils pédalent toute la matinée. Ravitaillement et pique-nique à Kobern-Gondorf. Nous prenons notre temps. Les enfants jouent devant l’église où nous nous restaurons. Le village est charmant.
Nous repartons, et nos yeux sont ravis du paysage qui leur est servi. De chaque côté de la Moselle, des collines recouvertes de végétation. Des forêts feuillues ou des vignes vives et brillantes sous le soleil. L’homme (ou la femme, je sais pas) a taillé dans la roche des terrasses pour la viticulture. Certaines sont étroites et donnent le vertige. Il y a également des installations pour remonter mécaniquement le raisin vendangé ou les vendangeurs sur des petits trains qui doivent donner de sacrés frissons.

Nous prenons le temps d’une longue pause à Hatzenport. L’église grande ouverte nous permet de faire le plein d’eau et d’électricité.
Les enfants continuent de rouler détachés, cela fait plus de 26 km quand ils nous demandent de les aider à rouler. C’est le record d’Arsène !
Nous avançons au gré des méandres de la Moselle. Ils sont nombreux ! Tout en roulant, nous nous efforçons de repèrer des endroits où bivouaquer mais la place manque. Il y a la rivière, une bande minuscule de végétation sauvage inaccessible, la piste cyclable, la route, la voie ferrée et les vignes. Ça risque d’être galère.
Nous faisons une nouvelle Pause a Pommern après plus de 35 km. Les enfants en ont un peu marre du vélo. Nous étudions Google Map. Pas grand-chose pour poser la tente sauvagement. A contre-cœur, nous nous installons au camping. Cela fait le bonheur des enfants qui profitent des jeux et de la piscine !
Jour 365 / 28 juin 2023
Ce matin, je me réveille différemment. Je veux dire qu’au moment où j’ai ouvert les yeux, je pouvais ressentir au plus profond de moi que quelque chose avait changé en moi. Comme une sorte de maturité exquise et inattendu. Ce matin, je me suis réveillé plus sage, plus aguerri, plus vieux que la veille. Ce matin, j’ai 37 ans.
Nous quittons le camping. Même si c’est pratique, nous n’apprécions pas trop d’être les uns sur les autres, de voir la vie des gens autour de nous. Par exemple, pendant que nous prenions le petit-déjeuner, nous pouvions observer nos voisins : un couple d’environ 60 ans. Lui, est assis dans son van tout confort à table en train de boire un café, tandis que elle ne s’arrête pas de remuer, de nettoyer, de dépoussiérer…
Pendant que nous rangions, Maxine a sympathisé avec le petit chien d’un couple de Hollandais.
Nous arrivons à motiver les enfants à pédaler une dizaine de kilomètres jusqu’à Cochem. Nous montons jusqu’au château perché sur un roc d’où il domine toute la vallée de la Moselle. Ses pierres sombres se fondent dans les arbres et la vigne qui l’encerclent. A l’occasion de mon anniversaire, Clem et moi dégustons deux grosses parts de « Forêts noirs ». Il va falloir pédaler après ça !


Nous repartons, toujours sur la même rive. Après le ravitaillement et étude minutieuse de l’itinéraire par Clem, nous constatons qu’il est nécessaire d’opérer un demi-tour vers le centre-ville pour rejoindre l’autre rive. Là-bas, nous trouvons une belle piste cyclable, loin de la route, au bord de l’eau, et une superbe vue sur le château.


Nous tirons les enfants. La longue journée d’hier se fait sentir. Nous évoluons dans des paysages magnifiques et qui se déguste parfaitement à vélo. Le rythme est idéal pour profiter de ces vignes impressionnantes, de ces fissures rocheuses abruptes au milieu de la végétation. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages et ne s’acharne pas trop sur nos épaules.



Nous alternons pause et dizaine de kilomètres. La journée avance aussi doucement que nous. Les nombreux méandres casse rapidement la monotonie qui pourrait s’installer au bord d’un fleuve. Les nombreux villages et leurs forts en plus ou moins bon état sont l’occasion de lever les yeux de nos roues.
A partir de 18h30, nous commençons à chercher un bivouac.
Enchevêtrement de ronces, d’orties et d’autres fleurs sauvages qui ne permettent pas d’envisager un bivouac. L’heure tourne, il faut avancer. Nous changeons à nouveau de rive et arrivons à Neef. Il y a une prairie accueillante mais elle est strictement réservée au camping-car. Pourquoi ont-ils de tels privilèges ? On rumine. Il ne reste plus que 4 km avant Bullay et il faut vraiment trouver avant cette ville sous peine de finir à nouveau entourés de caravanes et de camping-cars. Et pour mon anniversaire, je n’en ai vraiment pas envie ! Alors que la piste s’éloigne de la route et monte au-dessus de la voie de chemin de fer, nous trouvons notre bonheur pour la nuit au bord du sentier. 43 km aujourd’hui.

Je suis heureux, ce fut un des meilleurs anniversaires de ma vie. Nous nous endormons face à des vignes toujours aussi impressionnantes qui se reflètent dans les eaux sombres de la Moselle.

Jour 366 / 29 juin 2023
C’était un chouette bivouac. Les trains juste en-dessous de nous étaient silencieux. Quelques-uns secouaient la tente mais ça va.
Nous roulons 53 km aujourd’hui. Dans un superbe décor comme la veille.



Impossible de trouver un bivouac et c’est encore une fois à contre-cœur que nous nous arrêtons à un camping vers 19h.
Face à cette impossibilité constante de bivouaquer et à la lassitude des enfants sur leurs vélos, nous décidons de nous arrêter à Trèves. Nous dormirons chez un Warmshowers pour la nuit, puis train pour Metz où nous resterons 3/4 jours en souvenir de notre vie d’avant.
Ce soir, c’est notre avant dernière nuit sous la tente ?
Jour 367 / 30 juin
1 an ! 1 an que nous avons quitté le petit village d’Autretot en Seine-Maritime pour commencer cette aventure de presque 6000 km. Et ce matin, alors que nous rangeons la tente, nous nous posons exactement les mêmes questions qu’au début du voyage.
Route très plaisante, entourée de part et d’autre de vignes.


34 km plus tard, nous avons trouvé un coin où planter la tente au bout d’un champ de vignes.

Une journée longue et dure pour tout le monde. Lassitude et fatigue. L’envie d’en finir prend le pas sur l’envie de profiter de nos derniers kilomètres.
Nous passons une soirée très agréable. Les enfants jouent au Lego longuemment. Nous nous reposons. Nous dinons avant de monter la tente.
Jour 368 / 1 juillet 2023
Au milieu de la nuit, nous contemplons le ciel et la lune au-dessus des vignes et de la Moselle. C’est la dernière fois. Toutes ces dernières pourraient nous rendre nostalgiques ou triste de rentrer, mais c’est avec bonheur que cette aventure arrive à son terme. Nous avons profité, nous avons trimé, nous avons kiffé. Une parenthèse comme celle-ci c’est un privilège et nous en sommes conscient. C’était aussi un risque à prendre et nous en sortons plus fort. Nous ne savons quelle trace ce voyage laissera aux enfants, mais nous en sommes persuadés, la trace sera bénéfique.
Nous quittons notre bivouac entre vignes et rivière avant 10h. Comme hier matin, mon pneu arrière et sa crevaison lente ont besoin d’air. Depuis le Danemark, notre pompe est HS pour les valves américaines comme les miennes, il faut donc arrêter tous les cyclistes que je croise pour leur demander : « Hello ! Do you have a pump ? » ou dans la langue de Goethe avec mon meilleur accent teutonique « Hallo ! Hast du eine Pumpe? ». Ce n’est qu’au bout d’une dizaine d’usagers de deux roues que j’en trouve une.
Pour notre dernière vraie journée de pédalage, la météo est pluvieuse avec un petit vent de face qui désespère particulièrement Clem. Si les enfants pédalent un peu au début, Arsène demande rapidement à s’attacher.
Nous déjeunons un demi-poulet rôti à point et des frites. Ça fait du bien avec ce temps !
De nombreux vélos nous adressent des signes d’encouragement et d’admiration, qui aident un peu face au vent. Au moins, il ne fait pas trop froid.
Le nombre de kilomètres à parcourir pour rejoindre Trêves diminue très lentement.
A 10 km de notre destination, nous pédalons dans la zone industrielle pas hyper sympa. Entre les mauvaises odeurs de décharges et autres usines, nos narines sont bien sollicitées.
Nous arrivons à Trêves a 15h45. Notre hôte nous a donné rendez-vous devant la cathédrale. Nous devons dormir sous la tente que nous planterons dans son jardin. C’est un peu surprenant d’imaginer un jardin en plein centre-ville ! Il doit s’agir d’un hôte riche comme Picsou ! Pourtant, il se présente comme un pèlerin dans son profil sur le site. Lorsque nous le rejoignons chez lui, nous comprenons en voyant le col romain défait sur le col de sa chemise grise. Il s’agit du prêtre de la cathédrale et il nous accueille dans le jardin du presbytère !

La pluie est toujours bien présente mais nous décidons de nous balader un peu dans la ville. La porte noire est impressionnante. Les rues piétonnes sont bondées. Nous visitons la cathédrale aux dimensions majestueuses et une crypte séduisante. En expliquant le principe des reliques aux enfants, je ne peux m’empêcher de trouver cela complètement absurde de mettre dans un coffre un tas d’os et de les vénérer. Nous terminons par le jolie cloître et rentrons sous une pluie battante.
C’est l’heure de prendre une douche et de nous préparer pour le barbecue que nous partageons avec Markus notre hôte et sa maman. Les enfants ne tiennent pas en place, mais nous arrivons à maintenir des discussions agréables entre voyageurs. Markus, ou plutôt le père Markus, nous parle de ses nombreux pèlerinages à travers l’Europe, de Trondheim à Saint Jacques de Compostel ou à Rome, tout en nous resservant des verres de Riesling.
Nous nous couchons conscients de nous endormir pour la dernière fois sous cette tente. Elle aura bien tenu le coup ! Les réparations à la MacGyver des piquets cassés ont fait l’affaire. Les rustines sur le double-toit sont toujours étanches. Les déchirures scotchées de la moustiquaire empêchent toujours les moustiques de perturber notre sommeil. Je gonfle et regonfle plusieurs fois mon matelas dans la nuit…Ça, ça ne va pas me manquer !
Jour 369 / 2 juillet 2023
Dernier réveil sous la tente. Dernier rangement des duvets et des matelas. Derniers râlages matinaux des enfants… Ah non, sans doute pas les derniers !
Nous retrouvons nos hôtes dans le presbytère pour un petit-déjeuner dans l’élégant salon. Ce presbytère est spacieux et immense.
Par chance, le père Markus nous apprend qu’un seul train direct par semaine circule entre Trêves et Metz, et c’est justement le dimanche !
A 10h30, nous montons dans un train. Nous reconnaissons avec une certaine satisfaction le bleu des TER de la SNCF.
Nous longeons la Moselle, et admirons les paysages que nous aurions pu découvrir à la force de nos mollets. Nous ne manquons pas grand-chose, on a fait le plus beau, pas de regret !
Le train aura fait partie intégrante de notre aventure. Dès les premiers jours, nous avons profité des coups de pouces ferroviaires. Le Crotoy, Bruges, Bonn, Ulm, Linz, Trieste, Zagreb, Prague, Copenhague, ou Hambourg sont autant de cités que nous avons atteintes en train. Les trajets ont été plus ou moins stressants, pratiques et confortables. Et plus que jamais, je suis persuadé que ce mode transport est le meilleur qui existe. Il suffirait aux différents gouvernements d’Europe un peu de volonté pour profiter au mieux de l’immense réseau de chemin de fer présent dans chaque pays. L’hégémonie des voitures et camions pourraient être mis en péril avec un peu d’implication dans le transport ferroviaire ou fluvial.

Jour 370 / 3 juillet 2023
Premier supermarché français depuis seulement 5 mois et pourtant c’est un sentiment de malaise vertigineux qui m’étreint alors que je déambule dans les rayons. L’agitation, la surabondance de produits alimentaires, je ne peux m’empêcher d’avoir envie de repartir vite et loin.

Jour 371 / 4 juillet 2023
Ce séjour à Metz est agréable.

Un bon sas de décompression avant notre arrivée finale. On adore cette belle ville. Nous nous baladons avec plaisir dans ces rues que nous avons arpentées dix ans plus tôt dans une autre vie. Dix ans qui se sont écoulés depuis notre mariage civil quand nous vivions dans l’est de la France et que nous travaillions pour des sociétés financières au Luxembourg. Après cela, nous avons déménagé au Rwanda pour prendre du recul sur cette vie professionnelle superficielle. De Kigali, nous avons retrouvé notre Normandie natale pour fonder notre petite famille que nous avons emmené en voyage cette année.
Jour 373 / 6 juillet 2023
Le son strident retentit. Une voix douce et féminine nous souhaite la bienvenue à la gare d’Yvetot. Arsène presse le bouton vert et les portes s’écartent pour nous laisser sortir du train. Ça y est, nous y sommes. Après le TGV entre Metz et Paris, 3 kilomètres à pédaler dans notre belle capitale bien aménagée pour les vélos (merci Anne Hidalgo).
Au bout du quai, j’aperçois la main de mon père qui nous salue, puis derrière des cyclistes débarquent. Je reconnais mes beaux-parents, ma tante, puis ma mère.
Je regarde Clémence. Je sais que nous éprouvons un tourbillon d’émotions contradictoires. Nous sommes tiraillés entre la joie de ces retrouvailles, la fierté à l’égard de nos enfants, et la mélancolie de la fin de l’aventure. Tout ça remue un peu le ventre.
Dorénavant s’ouvre le temps de l’adaptation, de la réadaptation. Nous devons reprendre pied, nous reconnecter à un quotidien répétitif parfois agressif et sédentaire. Nous rentrons la tête pleine de souvenirs et l’esprit animé par de nombreux projets d’aventure.
« Un petit tour à 4 » est fini. Merci à tous ceux et celles qui ont pris le temps de lire nos récits. Merci pour vos encouragements. Merci, merci, merci.
L’aventure est finie, mais elle fera toujours partie de nous et elle reviendra nous saisir à chaque occasion 🙂
Bonjour à vous quatre, Marc, Clémence, Maxine et Arsène ! Et Bravo à tous. Maxine et Arsène, vous avez été fabuleux ! Clémence et Marc, vous aussi !
J’ose enfin vous laisser un petit commentaire. Émue et heureuse de la réussite de votre superbe projet… maintenant bien abouti😉. Vous m’avez fait rêver, réfléchir et j’attendais toujours avec impatience de vous lire, de découvrir vos photos, d’imaginer… Je vous ai découvert il y a un an alors qu’avec mon compagnon Fabien nous préparions nos vacances itinérantes en vélo durant 15 jours dans le Cotentin et le Calvados. Je suis une « petite joueuse » à côté de vous !!! Bonne réadaptation à Autretot et MERCI 😊. Je ne doute pas que d’autres expériences vont vous animer, ici ou là, avec vos belles valeurs humanistes et respectueuses des êtres comme de la Nature.
Portez vous bien et bel été à vous ! Roselyne
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Merci beaucoup pour ce gentil commentaire 😃
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Salut Marc et Clémence !
J’ai découvert sur le tard votre blog mais je n’en ai pas loupé une miette depuis 6 mois (on appelle ça l’aventure par procuration 😉 ). Au point d’être presque ému de ce dernier épisode !
Bon retour chez vous, c’est extraordinaire ce que vous avez vécu !
Nicolas
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Merci Nicolas !
Il faut absolument qu’on se capte et qu’on aille boire des verres ensemble à Rouen !
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Carrément !!! De retour le 21/08, mon numéro : 0650784365 !
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