Le vĂ©lo c’est doux đŸŒ

Allier plaisir de voyager et respect de la nature

Le vĂ©lo-train c’est galĂšre chouette !

Pour nous, impossible de voyager sans se poser les questions environnementales qui vont avec. Le truc cool c’est que ça promet de supers rĂ©flexions et une grande satisfaction. Alors oui, certaines destinations nous font rĂȘver, le moyen d’y aller beaucoup moins ! On cherche des trĂ©sors plus proches (il y en a plein) et profitons de l’hiver encore prĂ©sent dans nos contrĂ©es. On vous cache pas qu’on guette quand mĂȘme les combines pour rejoindre le lointain tout doucement, un jour.

L’urgence climatique

Le changement climatique est la plus grande menace connue pesant actuellement sur l’ensemble des ĂȘtres vivants. A l’Ă©vidence, nous y sommes sensibles.

Nous aimons la nature et la nĂ©cessitĂ© de la protĂ©ger prime. Nos convictions Ă©cologistes ont grandis avec nous et se sont affinĂ©es au fil des annĂ©es. Ce n’est Ă©videmment pas toujours facile de faire des efforts et nous pourrions faire mieux. Nous faisons parti.es de cette sociĂ©tĂ©, ce qui rend la tĂąche bien compliquĂ©e. Cependant, il nous semble essentiel de contribuer Ă  ce combat autant que possible notamment durant ce voyage.

Évidemment, la petite action du quotidien ne suffira pas tant que les vrais fautifs et gros pollueurs de la planĂšte continueront la course Ă  la consommation, Ă  l’Ă©puisement des ressources naturelles, aux Ă©missions polluantes et Ă  la destruction du vivant. MalgrĂ© tout, chaque geste compte.

Il est urgent de prendre conscience que c’est un geste facile Ă  faire pour l’environnement. Il faut arrĂȘter de prendre l’avion. De nombreuses alternatives existent pour voyager. Nous avons choisi de voyager, pendant cette annĂ©e de break en Europe, sans utiliser l’avion (+ d’infos). Ce choix n’est pas anodin, il nous permet de rĂ©duire notre empreinte carbone sans nous priver du dĂ©paysement et des belles dĂ©couvertes que nous rĂ©servent les diffĂ©rentes cultures que nous rencontreront sur le chemin. Ce chemin, c’est notre destination !

Lors d’un voyage en mobilitĂ© douce (train, bateau, vĂ©lo, Ă  pied, Ă  cheval etc.), le trajet fait partie intĂ©grante du voyage. Le sentiment de libertĂ© se fait ressentir, les paysages dĂ©filent plus ou moins lentement, les rencontres sont facilitĂ©es.

Pour aller plus loin…

La planĂšte peut absorber environ 2 tonnes de gaz Ă  effet de serre par an et par personne. Wouhou bonne nouvelle ! Si chacun.e d’entre nous se limite Ă  ces 2 tonnes Ă©quivalent de CO2 annuelles, alors la quantitĂ© de gaz Ă  effet de serre dans l’air cessera d’augmenter. La plupart des humains rejettent dĂ©jĂ  personnellement un peu moins de 2 tonnes par an. La mauvaise nouvelle est que la majoritĂ© des europĂ©ens, dont nous faisons partie, Ă©mettent plus de 10 tonnes Ă©quivalent de CO2 par an et par personne


Pour atteindre la neutralité carbone, les français doivent diminuer par 5 leurs émissions de gaz à effets de serre. Nous en sommes loin. Il y a trop peu de prise de conscience, les actions individuelles et collectives existent mais ne sont malheureusement pas suffisantes. Le transport est le secteur qui émet le plus de CO2.

Flygskam

Le transport aĂ©rien reprĂ©sente 7% de l’empreinte carbone de la France, et le trafic aĂ©rien ne cesse d’augmenter, et de nombreux projets d’agrandissement d’aĂ©roport sont en cours. Le secteur aĂ©rien Ă©chappe aux contraintes sur la rĂ©duction de gaz Ă  effet de serre. C’est le seul secteur Ă  ne pas avoir affichĂ© d’objectifs clairs suite aux accords de Paris de 2015 visant Ă  limiter le rĂ©chauffement climatique Ă  1,5°C.

Flygskam : mot suĂ©dois dĂ©signant le sentiment que toute personne informĂ©e devrait ressentir de nos jours, le sentiment de culpabilitĂ© de prendre l’avion

Changer ses habitudes

Ce discours ne se veut aucunement moralisateur mais plutĂŽt encourageant. Il n’est pas facile de changer ses habitudes mais, au vue de la situation, c’est pourtant indispensable. L’avion est une facilitĂ© possible Ă  oublier sans pour autant sacrifier son amour du voyage. Limiter l’usage aux trajets indispensables et particuliĂšrement quand il n’y a pas de contraintes de temps.

L’idĂ©al serait de penser un monde oĂč les personnes choisissant de voyager autrement qu’en avion/voiture puissent avoir des congĂ©s supplĂ©mentaires pour le temps dĂ©diĂ© (mais bon on peut toujours rĂȘver…).

Bon, bien sĂ»r, ce n’est pas le cas de nos gouvernants qui utilisent l’avion et les jets privĂ©s (5000€/h) Ă  tout va (coucou Jean Castex ! Coucou Roselyne Bachelot ! Coucou Frank Riester ! Coucou SĂ©golĂšne Royal ! Encore coucou Jean Castex !).

Le manque d’exemplaritĂ© a dĂ©cidĂ©ment encore de beaux jours devant lui


Et en plus, ils s’en vantent… c’est pas gagnĂ© !

Ça marche aussi pour les joueurs de foot (coucou MbappĂ© !) et sans doute encore beaucoup de personnes qui pourraient utiliser leur influence pour le bien commun…

C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’Ă©coute pas.

Victor Hugo